D’une certaine façon, le premier pas vers soi-même, c’est se (re)connaître. En mettant un cran d’arrêt sur une attitude que nous avions toujours eue mais dans laquelle nous ne nous reconnaissions pas, c’est le meilleur moyen de s’exprimer soi-même, d’invoquer notre personnalité et dire haut et fort « non, je ne veux pas faire ça, ce n’est pas moi, cela ne me correspond pas .
Il faut également savoir ce que nous aimons, ce qui nous fait vibrer, nous motive, pour l’exercer dès qu’il nous est possible de le faire, et ce qu’importe le « qu’en dira-t-on », dans la mesure où ce qui nous plait ne porte pas atteinte à l’intégrité de qui ce soit, entendons-nous bien. Ce n’est pas chose aisée dans notre société, j’en conviens volontiers. Mais c’est plus qu’un besoin, c’est une nécessité. « Pour atteindre le bonheur, il faut chérir ce que nous avons et ce que nous sommes.» Voila tout! Et pour rendre les autres heureux, il faut eux aussi les accepter tels qu’ils sont et leur donner la liberté d’être qui ils sont.A ce titre d’ailleurs, lisez cette Histoire très instructive:
Un Maître Zen vit un scorpion se noyer et décida de le tirer de l’eau. Lorsqu’il le fit, le scorpion le piqua. Par l’effet de la douleur, le maître lâcha l’animal qui de nouveau tomba à l’eau en train de se noyer.
Le maître tenta de le tirer nouvellement et l’animal le piqua encore.Un jeune disciple qui était en train d’observer se rapprocha du Maître et lui dit : « Excusez-moi Maître, mais mais pourquoi insistez vous ?Ne comprenez-vous pas qu’à chaque fois que vous tenterez de le tirer de l’eau il va vous piquer ? »Le maître répondit: « La nature du scorpion est de piquer et cela ne va pas changer la mienne qui est d’aider. ».Alors, le maître réfléchît et à l’aide d’une feuille, il tira le scorpion de l’eau et sauva sa vie, puis s’adressant à son jeune disciple, il continua : «Ne change pas ta nature si quelqu’un te fait mal, prends juste des précautions.Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent. Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation.»
Soyez vous-mêmes, que personne ne vous change. Soyez celui que vous aimez être, celui dans qui vous vous sentez à l’aise, choisissez ce que vous voulez vraiment et non ce que la pression vous impose. La liberté (de choisir, d’être soi-même, de faire ce qu’on aime) est la seule richesse avec laquelle on naît et on meurt. Saisissez-la avant qu’elle ne vous échappe.
Assumez, faites et dites ce que vous ressentez réellement. Moi en tout cas j’assume, je me heureux dans ma folie. Et dans mon écriture aussi, car j’écris non pas pour être lu, mais parce qu’en moi-même, je ressens l’envie d’écrire. Et la même chose dans tous les domaines de ma vie.
Les risques, je m’en moque. On ne vit qu’une fois, autant que cette vie nous soit utile. Parce que ce serait bien dommage de mourir et de regretter le nombre de chose qu’on aurait voulu faire mais que le manque d’audace nous a empêchés.
wassali