Après l’annonce à peine de la réélection d’Ali Bongo, ce mercredi matin, des militaires ont déclaré mettre « mettant fin au régime en place ». Des coups de feu ont été entendus à la capitale Libreville. Ils se réclament du « Comité de transition et de restauration des institutions » (C.T.R.I).
Une douzaine de militaires gabonais a annoncé tôt ce mercredi, dans un communiqué lu sur la chaîne de télévision Gabon 24 abritée au sein de la présidence, l’annulation des élections et la dissolution de « toutes les institutions de la République ». Les résultats des élections venaient tout juste d’être proclamés, donnant vainqueur le président sortant Ali Bongo avec 64,27% des voix.
Les raisons du coup d’Etat « une gouvernance irresponsable, imprévisible qui se traduit par une dégradation continue de la cohésion sociale risquant de conduire le pays au chaos (…) nous avons décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place », a déclaré un de ces militaires disant s’exprimer au nom d’un « Comité de transition et de restauration des institutions ».
Des tirs d’armes automatiques ont été entendus à Libreville et les militaires ont annoncé la fermeture des frontières « jusqu’à nouvel ordre ».
Richard Kery