
Selon l’Economist Intelligence Unit (EIU), le déficit budgétaire de l’Angola devrait se creuser davantage cette année, au-dessus des prévisions gouvernementales qui tablaient sur 5,9% du PIB du pays. Cet élargissement du déficit sera surtout engendré par les dépenses liées à l’organisation des prochaines élections générales, cette année, mais également par des dépenses sociales ainsi que celles liées aux travaux publics.
L’objecif du gouvernement qui portait sur un déficit maximal de 5,9% est basé sur un prix de 46 $ par baril de pétrole alors que le prix actuel du baril est de 56 $.
Cependant, des problèmes techniques, une baisse de la production mondiale décidée par l’OPEP ainsi que le remboursement de plusieurs dettes, devraient impacter négativement l’économie de l’Angola et augmenter le déficit du pays.
Selon l’EIU, le déficit pourrait se corser si la Sonangol ne contribuait pas aux recettes de l’Etat comme ce fut le cas en 2016. La croissance du Produit intérieur brut (PIB) pourrait passer de 2,4% cette année à 3,5% en 2018, avant de se stabiliser entre 2,5% et 2,8% entre 2019 et 2021. D’après l’EIU, l’inflation devrait atteindre 23,4% cette année et diminuer progressivement à 7,7% à l’horizon 2021.
Ecofin