Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a affirmé, dans la soirée du lundi 19 décembre, sa «pleine confiance» à sa directrice générale, Christine Lagarde (photo) qui a été reconnue coupable de «négligence» dans un scandale politico-financier datant de 2008.
Cet organe de direction de l’institution, qui représente ses 189 Etats membres, a précisé dans un communiqué qu’il «réaffirme sa pleine confiance dans la capacité de la directrice générale de continuer d’assumer ses fonctions efficacement».
Ancienne ministre française de l’Economie (2007-2011), Christine Lagarde a été jugée coupable de négligence pour son rôle dans l’arbitrage rendu, en 2008, en faveur de l’homme d’affaires Bernard Tapie dans son litige avec le Crédit Lyonnais, par la Cour de justice de la République (CJR). Elle a toutefois été dispensée de peine.
Mme Lagarde a été reconduite, en juillet dernier, pour un second mandat de 5 ans.
Le conseil d’administration du FMI a assuré dans son communiqué avoir pris en compte «tous les éléments pertinents» pour prendre sa décision, tout en louant «le fantastique leadership de la directrice générale et l’important et respect et confiance qu’elle inspire sur le globe».
Selon certains analystes, la position du FMI pose un nouveau défi pour la crédibilité d’une institution très à cheval sur sa réputation, depuis le scandale Strauss-Kahn.
Ecifin