
Le président américain Donald Trump devrait fixer le plafond des demandeurs d’asiles pouvant être accueillis aux États-Unis à 45 000 ont révélé des sources au sein de l’administration américaine sous couvert l’anonymat, rapporte Reuters.
Toujours selon ces sources, le quota de demandes d’asile par région, pour l’année fiscale 2018 qui commence dimanche, devrait être de : 19 000 pour l’Afrique ; 17 000 pour l’Asie du Sud ; 5000 pour l’Asie de l’Est et le Proche Orient ; 2000 pour l’Europe et l’Asie centrale ; et 1500 pour l’Amérique latine et les Caraïbes.
Le continent africain obtient ainsi le plus important quotas de réfugiés admissibles aux Etats-Unis pour l’année prochaine.
Toutefois, ce chiffre de 45 000 réfugiés à pourvoir être admis aux Etats-Unis, constitue l’un des plus bas depuis la signature de la loi américaine sur les réfugiés en 1980. Après, bien sûr, l’année fiscale suivant les attentats terroristes du 11 septembre 2001 avec seulement 27 000 admis.
Interogé par l’AFP, un responsable de l’administration américaine a expliqué que « la sécurité de la population américaine est notre premier souci. Nous voulons avoir l’assurance que le programme d’accueil des réfugiés va à ceux qui ont le droit à cette protection et qui ne sont pas connus pour représenter un risque pour la sécurité de notre pays ».
« Les demandeurs d’asile seront soumis à des vérifications intensives de sécurité, biographiques et biométriques à des stades multiples », avant et après leur arrivée sur le territoire américain, a insisté une autre responsable gouvernementale.
A noter que le processus d’obtention du statut de réfugié prend actuellement entre 18 mois et deux ans.