La Banque mondiale va décaisser 1,5 milliard $ en faveur du Nigeria, a-t-on appris d’un communiqué publié par l’institution cette semaine sur son site.
Le nouvel investissement est constitué de plusieurs prêts accordés via l’Association internationale de développement (IDA) et destinés à six projets menés dans ce pays ouest-africain. Ceux-ci embrassent les domaines de la santé, des infrastructures, de l’agriculture, de la formation, et du numérique et s’inscrivent dans le cadre de la stratégie gouvernementale visant à lutter contre la corruption et sortir des millions de Nigérians de la pauvreté.
Ainsi, grâce à un financement de 650 millions $, l’institution envisage de soutenir le projet « Immunization Plus & Malaria Progress by Accelerating Coverage and Transforming Services ». Il vise à renforcer les systèmes de santé afin de fournir des soins primaires efficaces et d’améliorer la vaccination, le contrôle du paludisme, la santé infantile et maternelle dans certains Etats du Nigeria.
Le deuxième projet intitulé « Nigeria Rural Access and Agricultural Marketing Project », bénéficie d’un prêt de 280 millions $ de l’IDA. Il permettra de moderniser environ 1600 kilomètres de routes rurales pour améliorer la connectivité ainsi que l’accès aux marchés locaux et aux services d’agrobusiness dans 13 Etats du Nigeria.
Le troisième projet intitulé « Nigeria Digital Identification for Development Project » financé à hauteur de 115 millions $ vise quant à lui à augmenter le nombre de Nigérians possédant un numéro d’identification national (NIN) à environ 150 millions, d’ici les trois prochaines années. Deux autres financements de l’ordre de 250 et 200 millions $, seront respectivement destinés au programme de transformation économique de l’Etat d’Ogun et au projet de développement de l’innovation et de l’efficacité dans l’acquisition de compétences.
Enfin, le dernier prêt d’un montant de 80 millions $ permettra de financer le projet d’amélioration des normes socio-environnementales et de l’approvisionnement durable. Celui-ci vise à améliorer les compétences de plus de 21 000 personnes et aider 4000 professionnels à obtenir une certification en matière de marchés publics, de normes environnementales et sociales.
Moutiou Adjibi Nourou/Ecofin