Désormais au Gabon, en cas de vacance de pouvoir, l’intérim sera assuré par un collège. La révision viserait à tirer leçons des ennuis de santé du président Ali Bongo.
Le Parlement gabonais réuni en congrès a adopté à plus de 89% la révision de la Constitution, mardi (29.12).
Un article surtout fait polémique. C’est l’article 13 qui porte sur l’intérim en cas de vacance à la tête de l’exécutif. Il prévoit un triumvirat en cas d’empêchement temporaire ou définitif du président de la République. Jusqu’à présent la Constitution chargeait le président du Sénat d’assurer cet intérim.
Selon Jonathan Ndoutoume Ngom géo-politologue, enseignant-chercheur à l’Université Omar Bongo, « Au lieu de confier les rênes du pays à une seule personne (le président du Sénat) qui n’est d’ailleurs pas un élu direct du peuple gabonais, on a pensé qu’il fallait non seulement le président du Sénat mais aussi le président de l’Assemblée nationale et le ministre de la Défense. Pour l’exécutif gabonais, le choix a été celui du ministre de la Défense peut-être pour donner un caractère sécuritaire à ce triumvirat ».
Le ministre de la Défense, Michael Mousa-Adamo, est un ami proche du président Ali Bongo, lui-même ancien ministre de la Défense.
La poursuite du système Bongo ?
Des observateurs s’interrogent sur sa présence dans ce collège en lieu et place du Premier ministre.
Cette révision survient deux ans après l’accident vasculaire cérébral d’Ali Bongo.
Suite à cet AVC, la Cour constitutionnelle n’avait pas constaté la vacance de pouvoir.
« Il y a eu énormément de lacunes quant à la continuité du service public, notamment pour assurer les charges de Président de la République en son absence », observe Jonathan Ndoutoume Ngom, alors ministre au gouvernement.
Mais pour Joseph Tonda, professeur de sociologie et d’anthropologie, la révision vise à maintenir le système Bongo en place.
« L’armée est partie prenante de la machine, elle est intégrée à la machine. Et de ce point de vue, l’incertitude est réduite, une grande part d’incertitude est réduite dans la logique de la reproduction de la machine », poursuit l’enseignant-chercheur.
Des textes devraient encore préciser le fonctionnement de ce collège. Ses décisions devront être approuvées par la Cour constitutionnelle, selon Jonathan Ndoutoume Ngom. Il n’exclut pas des luttes d’influence au sein du trio :
« Même la langue et les dents se querellent parfois. Il faut se douter de certaines divergences entre ces trois personnalités. »
Une vingtaine d’articles sont concernées par cette révision constitutionnelle. L’article 78 dispose que « le président de la République qui a cessé d’exercer ses fonctions ne peut être mis en cause, poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé » pour les faits commis dans l’exercice de ses fonctions.
Reliou Koubakin
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