La dynamique sous régionale sur laquelle se fonde la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) n’a pas raté l’occasion que lui offrait la 33e session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement pour réaffirmer leur engagement au développement intégré de cette sous région, en conformité avec la vision stratégique adoptée en juin 2007 à Abuja
D’entrée de jeu, la forte mobilisation au sommet attestait de l’importance qu’accordent les différents gouvernements ouest africains à la convergence de vues au plan macroéconomique. Aussi pouvait-on se féliciter que la 33e session des chefs d’Etat et de gouvernement ait fait le plein d’œuf avec pas moins de 08 chefs d’état présents dont celui du pays hôte le Burkina Faso, Blaise Compaoré, la Côte d’Ivoire avec Laurent Gbagbo, John Kufuor du Ghana, Abdoulaye Wade du Sénégal, Amadou Toumane Touré du Mali, Ellen Johnson Sirleaf du Libéria et Ernest Bai Koroma de Sierra Léone, 02 vice-présidents de Gambie et du Nigeria, 03 chefs de gouvernement du Togo, du Niger et de Guinée Bissau, 03 ministres du Bénin, de Guinée et du Cap-vert non sans y associer deux invités spéciaux en les personnes de Mouammar Khadafi, Guide de la Révolution Libyenne et Abou Moussa de l’ONU et surtout des personnalités commises à la gestion des problèmes macroéconomiques sous régionaux. Un parterre de personnalités sur l’intérêt que portent les pays de cette sous région à l’amélioration constante de la situation socioéconomique de leurs pays respectifs, amélioration qui ne saurait s’accommoder de la subsistance des poches de pauvreté.
Un combat opportun
Si l’on peut se féliciter de la préoccupation desdits états pour asseoir le mieux-être de leurs populations, on est tout de même quelque peu critique sur la durée des travaux qui ne permettent pas toujours de circonscrire tous les problèmes y relatifs, même si par ailleurs la 33e session ordinaire aura été précédée quelques jours avant par une réunion d’experts qui en avait élaboré l’ordre du jour et préparé les documents y relatifs, notamment le document de stratégie de réduction de la pauvreté. C’est donc dire que les états de la CEDEAO ont pris à bras le corps cette véritable préoccupation qu’est la pauvreté pour lui trouver des solutions idoines et opérationnelles tenant à la fois de l’amélioration des performances macroéconomiques de la sous région mais également de leur convergence. Et même si cet état de fait est quelque peu desservi par le renchérissement des prix des hydrocarbures, les pays de la sous région restent déterminés à favoriser des politiques budgétaires autorisant à plus d’optimisme. Aussi les chefs d’état respectifs se sont-ils engagés à promouvoir une gestion collective de la crise énergétique sous jacente à ce renchérissement des prix des hydrocarbures pour en diluer les effets pervers. Car, il s’agit pour eux de soutenir durablement la croissance économique et disposer ainsi de réelles opportunités pour à la fois financer le développement et créer de meilleures conditions de vie pour leurs populations respectives.
Dans cette optique, il est clair que la gouvernance économique se devra d’être le socle du déploiement nouveau des économies sous régionales, non sans que la coopération monétaire y tienne un rôle de premier plan. A ce titre, la sous région a inscrit l’accélération de la réalisation de l’étude de faisabilité diligentée à cet effet pour mieux appréhender les déclinaisons de cette coopération monétaire qui bien évidemment s’intégrera dans la stratégie globale de réduction de la pauvreté, elle-même inscrite dans les objectifs du millénaire en matière de développement socioéconomique. Mieux, la similitude de certains aspects de la pauvreté dans la sous région rend plus aisée l’adoption de politiques transnationales facilitées dans le cas d’espèce par l’impératif du renforcement de l’intégration de ses pays membres, elle-même assise sur une approche participative réelle. Mieux, scrutant l’avenir immédiat de la sous région, les pays membres n’ont pas omis d’adopter par ailleurs une position commune au sujet de la signature prochaine des Accords de Partenariat Economique avec l’Union Européenne. Une signature qui devra s’articuler sur un accord juste, équilibré et mutuellement avantageux pour les deux parties. Surtout que cette signature est assujettie à l’assimilation de la sous région à un territoire douanier unique. Et même si cela présuppose une harmonisation des politiques douanières, il est clair que cette option offre aux pays de cette sous région de réelles opportunités de s’intégrer davantage.
Comme quoi, la préoccupation qu’est la pauvreté peut également un important stimulateur dans l’optique du renforcement de l’intégration sous régionale, elle-même prenant racine sur une plus grande harmonisation des différentes politiques sectorielles de développement.
Ibrahim Diarra
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