Le Front de libération du Mozambique (Frelimo), au pouvoir depuis l’indépendance en 1975, a choisi, le 1er mars 2014 dernier, son candidat à la présidentielle prévue en octobre prochain, en la personne de l’actuel ministre de la Défense, Filipe Nyusi. Mais encore devra-t-il braver la montée en puissance des dissidents de la Renamo, en l’occurrence, le candidat du Mouvement démocratique du Mozambique (Mdm).
A gé de 56 ans, M. Nyusi est un proche allié du président actuel Armando Guebuza, lequel ne peut plus se représenter pour briguer un troisième mandat, conformément aux dispositions de la nouvelle constitution mozambicaine. Une situation qui a amené le comité central du Frelimo à voter, par une marge de deux-tiers, pour Filipe Nyusi. Ceci après un débat interne au cours duquel les fidèles du président Guebuza n’ont ménagé aucun effort pour empêcher le choix de l’ancien Premier ministre Luisa Diogo, comme candidat du parti à la présidentielle. Passées donc les années sombres marquées par une guerre civile meurtrière entre le Frelimo et la guérilla Renamo (Résistance nationale mozambicaine) de 1975 à 1992, formation autrefois soutenue par le régime de l’apartheid sud-africain.
Une bataille politique qui s’est rapidement muée en velléités de contrôle des richesses du pays. En effet, les cadres du Frelimo sont accusés de s’accaparer les richesses, sans se soucier des besoins de la population qui reste en majorité très pauvre et au sein de laquelle recrute dans sa grande majorité la Renamo, reconvertie en mouvement d’opposition après la fin de la guerre civile mozambicaine. Et c’est fort de cette situation qu’elle a récemment repris les armes pour pousser le pouvoir à négocier avec elle. Les premiers incidents ont démarré en 2012, année où son leader historique Afonso Dlakhama a pris le maquis dans la province de Sofala.
Limitées dans un premier temps à un court tronçon de la route nationale 1 (Centre), les troubles, qui ont déjà fait des dizaines de morts sur plusieurs mois, pourraient gêner les axes utilisés pour l’exportation du charbon. Toutes choses contre lesquelles s’est insurgé le Fonds monétaire international (Fmi) le 16 janvier dernier, indiquant à l’occasion que la forte croissance économique enregistrée depuis de longues années au Mozambique est menacée par l’«insécurité croissante» liée aux affrontements sporadiques entre le pouvoir et la Renamo. Et face au risque d’implosion, il a été édicté aux protagonistes d’élaborer un calendrier politique conséquent afin de décrisper l’environnement sociopolitique mozambicain en débouchant sur une nouvelle légitimité démocratique mise à mal par la résurgence de la guérilla alimentée par la Renamo.
Au regard de ladite situation, elle est toutefois menacée par l’émergence d’un nouveau parti d’opposition, quand bien même l’hégémonie du Frelimo est réelle. Il s’agit du Mouvement démocratique du Mozambique (Mdm), comprenant des dissidents de la Renamo, qui a réalisé une belle percée lors des élections municipales organisées le 20 novembre 2013, en prenant le contrôle des conseils municipaux dans plusieurs grandes villes du pays. Au-delà de cette réalité, les dissensions intestines au Frelimo et relatives au duel qui opposa le candidat désigné Filipe Nyusi à l’ancien Premier ministre Luisa Diogo, pourraient desservir le premier cité, eu égard à la montée en puissance du Mdm évoquée supra.
Taire les dissensions intestines dans le Frelimo
Fort de ce qui précède, le président mozambicain, Armando Guebuza, a lancé un appel aux membres de son parti, le Frelimo, pour qu’ils apportent un soutien infaillible au candidat du parti pour la présidentielle du mois d’octobre prochain, Filipe Nyussi. « Je vous réaffirme, cher camarade Nyussi, tout l’appui nécessaire pour une victoire écrasante lors de l’élection présidentielle » avait alors déclaré Guebuza, non sans recommander aux membres du comité central qu’ils devaient quitter la conférence avec la détermination « de s’unir autour de Nyussi afin qu’il remporte le scrutin au soir du 15 octobre 2014 ».
Une déclaration qui vient conforter les appréhensions inhérentes à la montée en puissance du Mouvement démocratique du Mozambique (Mdm) formé récemment par des dissidents du principal parti d’opposition, la Renamo et dont l’implantation spatiale dans les cités urbaines constitue une réelle menace, eu égard au suivisme des électeurs. Autant dire donc que la bataille pour la présidence mozambicaine est loin de consacrer la continuité du Frelimo au sommet de l’Etat, même si Filipe Nyusi part avec les pronostics favorables eu égard à la préséance politique du Frelimo sur l’échiquier politique de ce pays d’Afrique australe. Du coup, Filipe Nyusi devra faire montre de suffisamment de tact pour réfréner quelque rétorsion malveillante de son challenger d’hier, l’ancien Premier ministre Luisa Diogo.
Gilles Peltier.
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